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Le
Vide et la Plénitude dans le cycle Tcheng
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A
chaque saison, un élément est à sa magnitude d'énergie : il
est dit "Empereur" et doit dominer tous les autres éléments.
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Ainsi
au Printemps, le Bois Foie est dominant. Si l'organe n'est
pas fort dans sa saison, c'est que sa "Mère", à la saison
précédente ne l'a pas "nourri" en raison de sa propre faiblesse.
Par
contre, si le Fils de l'Empereur (le Cœur) est trop fort au
Printemps, l'énergie ne pourra pas passer de l'Empereur au
Fils et l'Empereur sera donc pléthore, ce qui fait dire aux
Scarabées que:
"les
maladies par Vide viennent de la Mère, les maladies par Plénitude
viennent du Fils".
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THERAPEUTIQUE
DU VIDE ET DE LA PLENITUDE.
ORGANE
OU VISCERE EN PLENITUDE.
- Disperser
le point d'Assentiment;
- Disperser
le point de Dispersion;
- Disperser
le Ho des Yin du haut;
- Disperser
le Ho des Yang du bas.
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ORGANE
OU VISCERE EN VIDE.
- Tonifier
le point Héraut;
- Tonifier
le point de Tonification;
- Tonifier
le Ho des Yang du haut;
- Tonifier
le Ho des Yin du bas.
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Il
s’agit ici d’utiliser les techniques de pression des points
désignés afin de pouvoir guérir le mal d’un organe ou viscère.
Pour cela, on peut recourir à la pression par les doigts,
plus directe et douloureuse, à l’utilisation de moxa, plus
lente et plus diffuse, ou aux aiguilles, la moins douloureuse
mais requérant le plus de précision et de temps.
Cet ouvrage n’ayant pas pour but d’exposer les pratiques de
Shinjutsu en tant que telles mais plutôt ses principes et
méthodes généraux, je suggère au lecteur avide de passer à
la pratique de s’en référer directement aux autres ouvrages
que je mentionne dans la bibliographie (et de mieux suivre
pendant les séances de Travaux Pratiques s’il s’avère faire
partie de mes étudiants…) Vous y trouverez des cartes et
plans du réseau des flux énergétiques des trois énergies et
des chakras, comme décrits originellement dans le Sen Jing
de Samu Hikaru.

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La
technique de pression des points vitaux par les doigts est
loin d’être la panacée de toutes les techniques. Peu précise,
souvent pratiquée dans l’urgence, il est impossible de l’utiliser
pour des manipulations précises (à moins d’avoir une grande
pratique de la chose, ce qui demande des années de pratique)
mais elle se révèle précieuse en situation requérant célérité
et promptitude, notamment sur un champ de bataille.
La
pression par les doigts permet généralement de diminuer la
douleur d’une blessure, de ralentir une hémorragie et d’accélérer
le flux énergétique des chakras pour accélérer la cicatrisation.
Le schéma exact des flux énergétiques variant légèrement d’un
individu à l’autre, il revient au médecin de procéder à un
examen et à un diagnostic spécifique pour chaque nouveau patient.
La question se pose évidemment aussi quand le patient est
non-humain : étonnamment, les Orques sont remarquablement
sensibles à cette technique, alors que les Elfes et les Nains
semblent étrangement résistants à toute tentative pour recanaliser
les flux énergétiques.

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Je
n’aborderai pas ici la mise en pratique du Shinjutsu qu’est
le Kibanoroko, l’ensemble des techniques de pression des points
vitaux visant à tuer ou handicaper sa cible. Comme chacun
sait, l’usage de ces techniques est strictement interdit depuis
trois décennies, et seuls quelques Maîtres Combattants au
service direct de l’Empereur sont habilités à les utiliser,
et je ne saurais cacher mon mépris vis à vis de tout médecin
usant de son savoir dans un but autre que la préservation
de la Vie.
Les
techniques requérant un moxa sont beaucoup plus douces et
diffuses. On les utilise généralement pour le traitement des
maladies, car le moxa met un certain temps à se consumer.
La chaleur et la pression engendrée par un moxa a pour but
essentiel de re-dynamiser l’un des points vitaux, qui se serait
affaibli et aurait permis l’émergence de la maladie dans le
corps. Il existe de nombreux type de moxa, adaptés à la plupart
des types de maladie. J’utilise personnellement ces techniques
de concert avec la pharmacopée, qui m’aide ainsi à faire réagir
le corps et lui fournir la force nécessaire pour lutter contre
les germes du mal. Une séance de moxa prend entre 5 et 10
minutes, avec le patient en état détendu et tranquille, ce
qui en interdit l’usage sur un champ de bataille (quoique
je l’ai déjà utilisée à plusieurs reprises, avec des effets
plus ou moins mitigés, forcé que j’étais par l’urgence).
Enfin,
la technique des aiguilles est la plus populaire et la plus
efficace. Une aiguille bien placée permet d’augmenter le seuil
de la douleur jusqu’à des niveaux insoupçonnés, et il est
courant que les médecins Scarabées en aient usage pour calmer
la douleur des blessés et des malades. L’usage des aiguilles
avant un duel ou une bataille est aussi pratiqué auprès des
combattants, qui cherchent volontairement à ignorer la douleur
alors même qu’ils perdent un membre ou saignent effroyablement.
Une
autre application des aiguilles et de la pression des points
vitaux vise à influencer l’esprit du patient, pour y implanter
quelque ordre à appliquer au cours de circonstances précises.
Là encore, la pratique de ces techniques en ce sens est interdite
par la Loi Impériale, et seuls les experts de l’Empereur sont
autorisés à pratiquer cet art suivant ses ordres stricts.
Cette technique requiert beaucoup de temps cependant, ainsi
qu’une isolation complète du patient du milieu extérieur,
ce qui rend son application en campagne absolument impossible.
L’usage
des aiguilles est évidemment impossible en plein champ de
bataille, ce qui forcera le médecin à recourir aux techniques
de pression par les doigts.
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